ACTIONS MENEES PAR RAMSES |
projets en cours journées d'études groupes de travail soirées-débats |
1ère
Journée d'études du 6 novembre 1992
Parcours
et errances des enfants sourds en difficulté psychologique
Cette journée
organisée avec la collaboration de la C.D.E.S. " équipe technique
surdité " de PARIS a eu pour objectif d'analyser les parcours institutionnels
de ces enfants et de réfléchir aux modalités possibles
d'une meilleure organisation sur le plan régional de la prise en
charge des enfants sourds en difficulté psychologique et de leurs
familles.
Une vingtaine
d'institutions spécialisées de la région parisienne
ont présenté leur travail, leurs capacités d'accueil
et leur projet institutionnel.
2ème Journée d'études du 26 mars 1993 La
marginalité des adolescents sourds
Cette rencontre
pluridisciplinaire a réuni de nombreux représentants des
institutions concernées par le sujet, tant dans le domaine de l'éducation
spécialisée et de l'action sociale que dans celui de la protection
de l'enfance. Les regroupements de jeunes sourds dans le métro,
au Forum des Halles ou ailleurs ont pu être compris à la lumière
d'analyses socioculturelles certes, mais les risques sociaux et psychologiques
qu'ils représentent pour certains jeunes ont aussi été
évalués.
3ème Journée d'études du 26 janvier 1996 Cochlée
et psyché, les enjeux psychiques des implants cochléaires
L'implant
cochléaire suscite, depuis son invention, des passions : l'amour,
la haine ou l'ignorance... R.A.M.S.E.S. a proposé, lors de cette
journée d'études, un espace de réflexion autour des
enjeux psychiques de l'implant cochléaire chez l'enfant et l'adulte.
Des cliniciens de la psyché (psychiatres, psychologues, psychanalystes,
psychomotriciens) ont fait part de leur expérience. Leurs interrogations
ont été le point de départ d'un débat entre
les professionnels de toutes disciplines présents.
4ème Journée d'études du 8 juin 1996 Les troubles
des apprentissages chez les enfants sourds
Cette journée
s'est notamment attachée à décrire et à évaluer
les techniques de remédiation chez les enfants sourds.
5ème Journée d'études du 23 mai 1997 De la violence...
Regards croisés de professionnels sourds et entendants
La violence
qui peut naître dans les rapports entre sourds et entendants existe
aussi bien dans les institutions entre les différents professionnels
qu'entre les adultes et les enfants, mais également dans la société,
dans les relations interindividuelles, dans les familles et même
dans la relation thérapeutique. Les différents aspects de
cette violence ont été analysés, tout au long de cette
journée, à l'aide d'une double-grille de lecture, anthropologique
et psychanalytique. Les débats ont été éclairés
par la réflexion de psychanalystes et d'anthropologues extérieurs
au champ de la surdité.
6ème Journée d'études le 7 mai 1999 à PARIS au Sénat Surdité,
génétique et généalogie
Les découvertes
récentes sur les surdités génétiques vont modifier
les représentations des parents et des professionnels. Les conséquences
de ces découvertes risquent d'affecter l'évolution, les prises
en charge et la prévention. Les questions cliniques et éthiques
concernant ce sujet ont été abordées lors de cette
journée qui s'est également attachée à préciser
les modalités et les avatars de la transmission, dans les familles
où naît et grandit un enfant sourd.
7ème Journée d'études le 14 mars 2003 à PARIS Dépressions
et surdités...
La dépression
de l'enfant a longtemps été ignorée voire niée.
Il faut, en effet, attendre la fin des années 50 pour que sa réalité
soit reconnue par la Psychiatrie. Dès la révélation
de la surdité, l'enfant sourd et son entourage sont traversés
par des mouvements dépressifs qui s'installent parfois durablement.
De ces mouvements dépressifs ne sont souvent visibles que les symptômes
indirects, signant la lutte et les efforts de défense contre la
dépression, favorisant sa méconnaissance. La dépression
en elle-même est ainsi parfois évitée ? mais peut resurgir
quelques années plus tard, à l'adolescence ou lorsque le
jeune adulte sourd est confronté aux réalités sociales.
Cette 6ème journée d'études se proposait d'aborder
les différents aspects et particularités des dépressions
qui peuvent marquer la vie de l'enfant sourd, de sa famille et des professionnels
qui l'entourent, sous l'angle du dépistage, du traitement et de
la prévention.
Des intervenants non spécialisés en surdité nous ont apporté leur éclairage. 8ème Journées d'études les 7 et 8 octobre
2005 à PARIS
Ces journées ont donné lieu à une publication 9ème Journée d'études le 12 octobre
2007 à PARIS
"Lorsque l'enfant sourd paraît..." Prévention des troubles psychiques du bébé et du jeune enfant sourd La prévention des troubles psychiques représente une préoccupation importante des professionnels. L’actualité récente, une expérimentation qui tendrait à généraliser le dépistage néonatal de la surdité, renforce leurs inquiétudes quant au développement psychoaffectif du bébé et du jeune enfant sourds. Depuis toujours le soin psychique de l’enfant sourd - enfant dépisté, traité, appareillé, rééduqué, éduqué... - laisse " à désirer ". La rareté des lieux de soins et des thérapeutes spécialisés est, en partie, responsable de prises en charge trop souvent tardives, à un stade où la psychopathologie est déjà évoluée. Cette 9ème journée d’études a l’ambition, en s’appuyant sur l’expérience de spécialistes de la petite enfance, d’attirer l’attention de tous les professionnels de la surdité sur la fragilité de la construction psychique et sur la nécessité d’une démarche préventive concertée. Programme complet et bulletin d'inscription
Ces journées ont donné lieu à une publication 10ème Journée d'études le 16 octobre 2009 à Paris
Souffrance psychique de l'enfant sourd. Paroles de parents, de sourds et de professionnels. 16 octobre 2010
Françoise Dolto et les Sourds - Histoire, Transmission et Actualités. Programme complet et bulletin d'inscription
Cette journée a donné lieu à une publication 19 octobre 2013
"Sa Majesté le Bébé Sourd" Programme complet et bulletin d'inscription Cette journée a donné lieu à une publication 2 octobre 2015 Eros au pays des Sourds La découverte de
la sexualité infantile par Freud a profondément modifié notre
approche de l’enfant : la construction du sujet s’enracine
dans les pulsions sexuelles dès la naissance. Eros, dieu de
l’amour, est cette pulsion de vie introduite par Freud en 1920 qui
englobe pulsions sexuelles et pulsions de conservation. La
conception freudienne est une conception élargie de la sexualité
englobant les faits culturels et sociaux. Dans ce contexte,
il nous a semblé intéressant d’aborder la question de la
sexualité en lien avec celle de la surdité. Il ne s’agit pas
d’aller dans le sens d’une « sexualité du sourd »
qui serait différente comme on a pu parler d’une « psychologie
du sourd ». Le sujet sourd est un être de parole comme les
autres. Nous souhaitons plutôt questionner les effets possibles de
la surdité, en tant qu’atteinte précoce de l’accès à la
parole et au langage, sur la construction du sujet en devenir. Nous aborderons
dans un premier temps ce qu’il en est de la sexualité infantile en
interrogeant plus particulièrement l’intrication corps-parole.
Nous nous intéresserons ensuite au rapport entre langue et
sexualité : qu’en est-il de cette construction de la
sexualité humaine en rapport intime avec la langue des émois
précoces, la langue des affects, la langue du sexuel ? A cet
égard, la langue des signes pose question par son apparente crudité.
Une réflexion sur la langue du sexuel en LSF nous parait
essentielle pour comprendre ce qui se passe pour beaucoup de jeunes
sourds. Ceci ouvrira sur
la question de la sexualité à l’adolescence quand on est
entendant et quand on est sourd. L’entrée dans le pubertaire
serait- elle spécifique pour les adolescents sourds, en cette
période de mutation des repères sociétaux (violences, internet,
pornographie...) ? A l’écoute des jeunes sourds, notre
clinique témoigne cependant de la fréquence de comportements
hors-la-loi, agis ou subis, au moment de l’adolescence. Quels en
sont les facteurs de risque, et quelle prévention serait possible ? Nous espérons que
cette journée, en abordant un thème complexe mais essentiel,
permettra à chacun une réflexion sur sa pratique. Si, au pays des
Sourds, la parole et le langage nous occupent toujours beaucoup,
c’est qu’ils sont originairement et structurellement intimement
liés à la construction du sujet, sourd ou entendant. Ce qui nous
fait humain. Programme complet et bulletin d'inscription Cette journée a donné lieu à une publication 23 mars 2018 Un bébé sourd, ça n'existe pas Winnicott
disait : "Un bébé seul, ça n'existe pas...". Un enfant sourd seul, ça
n'existe pas non plus...sans ses parents, bien sûr, mais aussi sans les
professionnels de la surdité qui, dès le diagnostic, vont se pencher
autour de son berceau, conseiller les parents désorientés, prendre en
charge et "traiter"...la surdité, avec le principal objectif d'amener
l'enfant au langage et à la communication. Selon Bernard
GOLSE, "pour entrer dans l'ordre du langage (et du symbolique verbal),
le bébé a besoin, non pas de savoir, mais d'éprouver et de ressentir
profondément que le langage de l'autre (et singulièrement de sa mère)
le touche et l'affecte, et que celle-ci est affectée et touchée en
retour par ses premières émissions vocales à lui"... Qu'en
est-il, alors, pour le bébé sourd ? On sait que l'annonce du diagnostic
vient plonger les parents dans une sidération psychique et affective
qui, quelle que soit la qualité de l'accompagnement et la compétence
des professionnels, demandera beaucoup de temps pour être élaborée. Dans
ce contexte, le futur accès du bébé sourd au langage ne va-t-il pas
grandement dépendre de la restauration narcissique de ses parents et de
leur capacité à lui adresser des messages langagiers qui le touchent et
l'affectent? A cet égard, le développement psycho-affectif,
qui est au coeur des capacités langagières, motrices, cognitives de
l'enfant ne devrait-il pas être placé au centre des préoccupations des
professionnels, dès le diagnostic de la surdité ? Au
cours de cette 14ème journée d'étude de l'association RAMSES, les
différentes prises en charge autour de l'enfant sourd seront
interrogées à l'aune de son développement psycho-affectif, c'est-à-dire
des conditions qui vont permettre sa constitution en tant que sujet,
être de langage. |
Groupes de travailEn 1992, étude sur les troubles psychopathologiques des enfants sourds Cette étude,
coordonnée par B. Virole, a porté sur environ 45O enfants
sourds évalués dans dix institutions d'éducation spécialisées,
représentatives de la région parisienne. Il s'agit de la
première étude réalisée dans ce domaine.
De 1993 à 1994, réunion technique mensuelle du réseau Cette rencontre
régulière de professionnels d'institutions et de champs différents,
tous concernés par la santé mentale de l'enfant sourd, a
permis d'affiner les modalités de prise en charge des enfants et
d'optimiser leurs orientations. Elle a également permis une meilleure
connaissance mutuelle des différents acteurs du réseau.
Durant les années 1995-97, groupe de travail mensuel sur le thème de la violence dans les institutions pour enfants sourds De nombreuses
pistes ont été explorées à l'occasion de ces
échanges entre professionnels sourds et entendants (en présence
d'un interprète en Langue des Signes Française) : intériorisation
de la loi chez l'enfant sourd, maltraitance et implications juridiques,
violence chez les adolescents... Ce travail a permis de retenir le thème
de la violence dans les rapports sourds-entendants pour la 4ème
Journée d'études de R.A.M.S.E.S.
1997-98: Création d'un annuaire des thérapeutes et des lieux thérapeutiques pour les enfants et les adolescents sourds Tenter,
pour mieux y remédier, de repérer les problèmes psychiques
longtemps sous-estimés et méconnus des enfants sourds est
l'un des objectifs de R.A.M.S.E.S. Créer un partenariat avec divers
professionnels de la santé mentale en développant un réseau
de correspondants va dans ce sens. Lors de la constitution de cet annuaire
a prévalu une volonté d'ouverture vers des cliniciens et
des lieux thérapeutiques diversifiés, ayant ou ayant eu une
expérience, un intérêt ou une sensibilisation dans
le domaine de la surdité.
Cet annuaire est régulièrement mis à jour. 1998 : L'insertion professionnelle des adultes sourds Journée
inaugurale de conférences et débats au Centre de l'Energie
Atomique de Saclay, lors de la semaine annuelle organisée par l'A.L.A.S.sur
l'insertion en milieu ordinaire.
1998-1999 Groupe ouvert sur le thème de la journée d'études Surdité, génétique et généalogie Réunions
mensuelles de travail, pluridisciplinaires, articulées à
la préparation du colloque.
2000-2005 : Groupe de travail sur le thème de l'accompagnement de l'enfant sourd et de sa famille animé par Marie-Claude Ponserre et Eduardo Plaza Onate
Nous aborderons le père dans son quadruple
déclin en termes de droit : droit sur l'enfant, droit de l'enfant,
droit à l'enfant, droit au choix du nom porté par l'enfant.
(biblio. Philippe Julien . Le manteau de Noé. In Desclée
de Brouwer. 1991). Nous verrons que la psychanalyse nous permet une autre
lecture de l'être père. Nous évoquerons
les représentations imaginaires du père dans les services
de soin en surdité : Qui est-il? Comment agit-il ? Comment réagit-il
? Ainsi que le drame narcissique qui se crée entre le père
et son enfant sourd. Enfin nous consacrerons trois séances aux maltraitances
institutionnelles en surdité.
En 2005 nous avons abordé le thème du père et de sa présence en surdité, ainsi que les maltraitances institutionnelles. 2003-2004 : Groupe de travail sur l'accompagnement psychologique des familles et professionnels confrontés au syndrome de Usher (Journée d'études prévue en 2005) Contactée parle Dr G. Challe pour organiser
ce débat, l'association RAMSES a mis en place depuis décembre
2003 des réunions mensuelles accueillant une quinzaine de professionnels
appartenant à différentes disciplines (psychologues, psychiatres,
orthophonistes, médecins pédiatre, phoniatre, ORL, OPH),
directement confrontés à la question des troubles (ou handicaps)
visuels associés à la surdité, dont le syndrome de
Usher. L'objectif de ces rencontres est de commencer un travail de réflexion
sur l'accompagnement psychologique des enfants, familles et professionnels
confrontés à ces situations. Dans cette optique, nous avons
rencontré un certain nombre de professionnels : équipes hospitalières,
CAMSP, centres spécialisés, secteurs de psychiatrie. Nous
avons également rencontré dans ce cadre, C. Rivalin, présidente
de l'Association Les Signes Bleus. Enfin, nous avons fait appel à
des spécialistes des questions de l'annonce du handicap ou de maladies
graves, dans d'autres domaines pour élargir notre réflexion
hors du champ de la surdité et du Usher.
2005-2006 Groupe d'échanges sur les pratiques professionnelles : "les prémisses de la rencontre avec l'enfant sourd et sa famille" animé par Vania
DOH et Gaëlle d'HEROUVILLE
2014- ... Groupe de travail autour de la clinique de la
surdité périnatale. Nous avons comme objectif premier d’échanger nos expériences et nos pratiques concernant l’accueil du bébé sourd, de ses parents et de ses proches. Notre référentiel théorique est la psychanalyse. Nous interrogerons la parentalité et les réaménagements psychiques qui permettent à l’enfant sourd d’être assigné dans sa famille. Nous discuterons de l’accueil que nous réservons aux familles et à leur bébé une fois qu’elles sont admises dans nos services. Nous aimerions approfondir une réflexion autour des décalages que nous constatons dans le développement psychoaffectif du jeune enfant. Ces décalages sont-ils en relation avec les premiers échanges émotionnels et affectifs entre le bébé diagnostiqué sourd et ses parents ? La constitution d’un groupe de travail mêlant différents professionnels de la surdité est essentielle pour saisir la complexité de l’accueil des familles. La participation à ce groupe nécessite de votre part un engagement: apporter des vignettes cliniques et vos idées. Pour en savoir plus, cliquez ici |